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Vie et mort de Lul Mazrek
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Kadaré, Ismail 
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Nous touchons à la fin du règne d’Enver Hodja, et du communisme, en Albanie. Le régime est terriblement soucieux, car un très grand nombre de jeunes gens s’enfuient du pays par la côte albanaise touchant l’Italie. Lul Mazrek doit faire son service militaire et en est assez catastrophé.
Mais voilà que la chance lui sourit et il se voit envoyé dans un régiment cantonné le long de cette côte. Il découvre toute la douceur de vivre de la partie méditerranéenne de son pays dont il ne se doutait absolument pas.
Les hôtels sont beaux et très bien fréquentés, la nourriture très différente, plus abondante et plus diversifiée. Tout y est encore plus beau quand il voit le nombre de très jolies femmes fréquentant ces hôtels.
Par contre, la chasse aux candidats fuyards est acharnée et la plupart meurent sous les balles des rondes militaires incessantes alors qu’ils sont encore dans les eaux albanaises.
Lul Mazrek va fréquenter une de ces jeunes et jolies femmes, toujours bien habillées, du nom de Vjollcia Morina. Mais celle-ci ferait-elle partie de la terrible police secrète qui quadrille la région à la recherche des fuyards potentiels ?...
Cette histoire est superbement contée par Kadaré qui, par l’ensemble de son œuvre, s’est posé en attaquant acharné du régime et de toute dictature en général. Bien souvent, il s’est servi de la période turque pour s’adonner à cette passion, ou de la mythologie grecque comme dans Mauvaise saison sur l’Olympe ou La fille d’Agamemnon.
Un très grand auteur et pas assez connu du public des lecteurs.
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Hubert Viteux
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Genre : Fiction
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Édition : Fayard, 2002, 276 p.
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10/1/2007
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